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samedi 1 mars 2014

Anticipons la victoire finale par une offensive idéologique révolutionnaire



Anticipons la victoire finale par une offensive idéologique révolutionnaire
Discours prononcé par le respecté camarade Kim Jong Un lors de la 8e conférence 
des préposés au travail idéologique du Parti du travail de Corée
Nous venons de tenir la 8e conférence des préposés au travail idéologique au moment mémorable du 40eanniversaire de la proclamation par le grand Dirigeant Kim Jong Il de la transformation de toute la société suivant le kimilsunisme comme programme suprême de notre Parti.
Je  profite  de  la  présente  occasion  pour  présenter,  en  me  faisant  l’écho  du  vœu unanime de tous les participants à la conférence et de tous les membres du Parti, mes plus profonds respects au grand Président Kim Il Sung, fondateur et bâtisseur de l’invincible Parti du travail de Corée, et à l’éminent Dirigeant Kim Jong Il, éternel Secrétaire général de notre Parti.
J’adresse, à travers la conférence, en ma qualité de Premier Secrétaire du Parti du travail de Corée, mes vifs remerciements et mes salutations militantes aux participants à la conférence, aux préposés au travail idéologique du Parti entier et aux cadres primaires de l’information de tout le pays qui se sont dépensés avec abnégation, le sang bouillant dans le cœur, en clairons de la révolution, en guides de l’époque, sur tous les lieux de travail et à tous les postes du pays.
La présente conférence des préposés au travail idéologique, dont la dimension n’a pas de pareille dans l’histoire de notre Parti, posera le jalon d’un tournant marquant dans l’effort pour honorer à jamais les hauts faits mémorables des grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il, qui ont conduit victorieusement sur le droit chemin la révolution coréenne sous la bannière des idées du Juche, pour reconnaître et réaffirmer l’importance du travail idéologique et augmenter la canonnade de la guerre idéologique comme l’exige le développement de la révolution.
Pour un parti qui fait la révolution au nom du peuple dont il a pris en charge le sort, les idées sont l’arme la plus efficace et unique. Un parti ne peut naître ni subsister sans idées, on ne peut concevoir un travail du parti et une lutte révolutionnaire dont le travail idéologique soit exclu. Les idées assurent la continuité de la révolution qui progresse par leur force.
De grandes idées révolutionnaires ont été la seule arme de la révolution coréenne qui a débuté les mains vides. C’est par la force des idées que les révolutionnaires coréens ont rallié leurs camarades et se sont procuré leurs armes, c’est toujours par la force des idées qu’ils l’ont emporté sur les puissants ennemis impérialistes et ont édifié un socialisme riche et puissant. Dans l’histoire d’aucun pays ni d’aucun parti, on ne trouve le cas d’une révolution qui, comme notre révolution, ait possédé dès ses premiers pas une idéologie directrice sûre et puisé dans ses idées la force puissante d’une lutte et de transformations éminentes.
On peut affirmer en effet que la révolution coréenne sur tout son parcours a été l’histoire d’un combat idéologique visant à mettre sans réserve en évidence la force de la vérité des idées révolutionnaires des grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il.
Le travail idéologique s’est toujours imposé en premier dans notre révolution, et sa tradition remarquable s’est créée dès son aube.
Grâce à la clairvoyance des grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il qui, tout au long de la direction de la révolution, ont privilégié fermement le travail idéologique et mis en jeu la force morale des masses populaires pour venir à bout de tout, notre révolution a pu marquer toujours des victoires sur son drapeau, bien qu’elle eût à se frayer un chemin en terrain inexploré. En stimulant la force morale de l’armée et du peuple, notre Parti a converti en périodes de grand essor de la révolution les moments critiques où l’on devait décider si celle-ci triompherait ou échouerait, progresserait ou régresserait ; à chaque tournant dans le travail idéologique, notre révolution a franchi une haute montagne.
Dans les annales de notre Parti qui s’est servi de la force des idées pour ouvrir des phases de tournant à la révolution, une importance particulière revient à la 3e conférence des préposés au travail idéologique du Parti du travail de Corée où le grand Général Kim Jong Il a proclamé il y a 40 ans la transformation de toute la société selon le kimilsunisme comme programme suprême de notre Parti.
Cette proclamation après la définition du kimilsunisme comme idéologie directrice de notre Parti a été un événement politique, car elle a éclairci la voie à suivre pour anticiper la victoire finale de la révolution coréenne et a mobilisé pour cet objectif l’ensemble de l’armée et du peuple.
C’est au cours de la marche historique pour la transformation de toute la société selon le kimilsunisme qu’on a pu voir se former un puissant état-major politique qui est, le premier dans l’histoire de l’édification d’un parti révolutionnaire, parvenu à s’assurer l’unicité de l’idéologie et de la direction, une invincible force armée portant à sa tête le drapeau rouge du Parti du travail comme son premier étendard et des rangs de combattants étroitement unis.
L’histoire est là pour montrer clairement comment dans notre pays où la servilité envers les grandes puissances et le dogmatisme étaient si enracinés jadis s’est érigée une puissance politiquement et économiquement indépendante et capable de se défendre, et s’est dressé un vrai bastion de socialisme invulnérable aux bouleversements politiques mondiaux et aux pires tentatives d’isolement et d’étranglement des impérialistes.
L’humanité cherche actuellement sa voie dans l’éminent kimilsunisme-kimjongilisme. L’idéologie axée sur les masses populaires, la doctrine révolutionnaire de l’émancipation, flotte à tous les points du globe comme l’âme des peuples qui aspirent à la liberté et au bonheur authentiques, comme l’étendard du combat.
Une gloire sans bornes échoit à notre armée et à notre peuple qui ont mené la révolution depuis plusieurs dizaines d’années la révolution suivant la voie indiquée par les grandes idées, dans la patrie de ces idées directrices de l’ère de l’émancipation, pays admiré du monde entier.
C’est la volonté, issue de leur foi, de notre armée et de notre peuple ainsi que l’impératif de l’époque et de l’histoire que d’anticiper la victoire finale de la révolution coréenne en portant invariablement haut la grande bannière du kimilsunisme-kimjongilisme.
Nous devons porter haut la transformation de toute la société selon le kimilsunisme-kimjongilisme comme programme suprême du Parti et mener à coup sûr à son aboutissement la révolution coréenne par la force des idées, la force d’une union monolithique.
Les porte-drapeau de l’uniformisation de tout le Parti et de toute le société suivant le kimilsunisme-kimjongilisme, ce sont les préposés au travail idéologique.
De l’issue du travail idéologique dépendent non seulement la transformation de tous les membres de la société en adeptes du kimilsunisme-kimjongilisme, mais aussi celle de tous les secteurs de la vie sociale comme l’exige le kimilsunisme-kimjongilisme.
Je vous prie de réfléchir une fois de plus pourquoi l’éminent Général Kim Jong Il a organisé lui-même une conférence des préposés au travail idéologique et a publié le programme de transformation de toute la société selon le kimilsunisme en présence des cadres du Parti chargés de l’information de tout le pays.
Il faut commencer par allumer le feu de l’action sur le front idéologique du Parti et renforcer la puissance de feu du travail idéologique pour accélérer de façon extraordinaire la marche de notre révolution en vue de la transformation de toute la société selon le kimilsunisme-kimjongilisme.
Nous avons acquis une riche expérience en stimulant efficacement par une puissante offensive idéologique la marche historique pour la transformation de toute la société selon le kimilsunisme et disposons d’un effectif et de moyens d’information et de motivation importants à même de mettre en branle d’un seul coup le pays entier.
Porter plus haut l’arme puissante qu’est la thèse Juche de la force des idées pour anticiper la victoire finale de la révolution, tel est l’esprit fondamental de la présente conférence.
Tenant compte des exigences de la réalité où la transformation de toute la société selon le kimilsunisme-kimjongilisme s’impose comme tâche globale dans le travail idéologique de notre Parti, le Comité central de notre Parti propose à la présente 8e conférence des préposés au travail idéologique du Parti du travail de Corée le mot d’ordre : « Anticipons la victoire finale par une offensive idéologique révolutionnaire ! »
Fermement convaincu que tous les participants à la conférence et les préposés au travail idéologique du Parti entier mettront au maximum en jeu la force des idées révolutionnaires de notre Parti et la force morale inépuisable des militaires et des civils, animés de l’honneur et du sens des responsabilités des porte-drapeau idéologiques de l’œuvre de transformation de toute la société suivant le kimilsunisme-kimjongilisme, j’aborderai quelques problèmes que pose à l’heure actuelle le travail idéologique du Parti.
D’abord, il faut faire converger le feu du travail idéologique du Parti vers une implantation stricte de la direction unique du Parti.
Si nous entendons l’instaurer dans le Parti et la société entiers, c’est pour renforcer au maximum l’unité, la cohésion et la puissance de combat du Parti, état-major politique de la révolution, appliquer parfaitement les recommandations des grands Président Kim Il Sung et Dirigeant Kim Jong Il et réaliser au plus tôt le rêve et l’idéal de notre peuple.
Nous vivons à un moment important où il faut rallier plus étroitement que jamais l’armée et le peuple autour du Parti pour surmonter les difficultés de la révolution et canaliser au maximum l’ardeur patriotique, la bravoure et l’intelligence des militaires et des civils pour accélérer l’édification d’une puissance prospère.
Le système d’idéologie et de direction qui permet de réaliser cette tâche historique avec le plus de bon sens et au mieux, c’est la direction unique du Parti.
Le travail idéologique de notre Parti doit tenir compte à juste titre de la tâche principale qui lui incombe à l’heure actuelle et y faire converger les forces.
Pourtant, l’examen des activités des organisations du Parti montre qu’elles font une déviation en se contentant de paroles et de documents pour implanter la direction unique du Parti.
Des discussions ont eu lieu à travers tout le Parti pour accepter le document visant à implanter la direction unique du Parti de même que des études collectives et conférences, et des engagements ont été pris très souvent, mais, en réalité, on n’a pu dévoiler et écraser assez tôt une fraction d’édition moderne apparue au sein du Parti.
Si une nouvelle fraction est apparue au sein du Parti bien qu’il existe les grandes idées révolutionnaires de notre Parti, une ligne et une politique au plus haut point justes, ses organisations et le peuple très méritant, la responsabilité en revient, entre autres, à nos préposés au travail idéologique.
Dans sa nature, la fraction d’édition moderne est une entité de dégénération idéologique, qui, sur le plan extérieur, a pris peur de la pression des impérialistes et, sur le plan intérieur, s’est laissée contaminer par l’idéologie et la culture bourgeoises.
L’acte fractionniste défiant la direction unique du Parti commence par une altération idéologique ; les renégats idéologiques finissent par trahir le parti et la révolution.
L’uniformisation idéologique du Parti et des rangs des révolutionnaires est la semence et le noyau de la lutte pour l’instauration de la direction unique du Parti.
L’objectif de l’offensive idéologique révolutionnaire pour l’implantation de cette direction est d’amener les masses populaires à se faire une foi irréductible du grand kimilsunisme-kimjongilisme et de ses incarnations, ligne et politique du Parti.
Les idées révolutionnaires de notre Parti s’accordent toujours avec les aspirations et besoins des masses populaires ; il ne peut y avoir pour notre peuple aucune ligne ni aucune politique impossibles à comprendre et à accepter.
Dans le cadre du Parti entier, il faut faire une percée dans l’offensive idéologique en commençant par déclencher une nouvelle ardeur studieuse en vue d’une connaissance parfaite des œuvres immortelles constituant la synthèse du grand kimilsunisme-kimjongilisme et des documents du Parti.
Les œuvres des grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il et les documents du Parti sont d’excellents manuels pour la formation à l’idéologie unique et l’encyclopédie synthétisant la ligne et la politique de notre Parti.
Si tous les membres du Parti et autres travailleurs ainsi que les militaires de l’Armée populaire étudient de façon systématique et par ordre chronologique ces immortelles œuvres classiques et ces documents, ils pourront s’imprégner fermement des idées du Juche, des idées du Songun, du patriotisme Kim Jong Il, des traditions révolutionnaires de notre Parti et de la conscience de classe et connaître en profondeur les nouvelles lignes et politiques du Parti.
Il est important de soigner la formation de sorte que chacun connaisse sur le bout du doigt les recommandations des grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il et la politique du Parti concernant son secteur et son unité d’activité et qu’il s’en fasse le credo dans son travail et sa vie.
La politique du Parti de chaque période, il faut aussi l’expliquer de façon cohérente et persuasive pour que les masses sympathisent d’elles-mêmes avec elle et en fassent leur. Il faut veiller à expliquer en termes clairs, à partir de la politique du Parti, ce qu’on veut savoir et entendre, comme on doit indiquer à un assoiffé le lieu d’une source.
Si, désormais, dans une unité d’activité, chacun donne à ma question une réponse témoignant d’une connaissance parfaite de la ligne et de la politique du Parti comme si c’étaient les affaires de la famille, on peut considérer que le travail idéologique y réussit et que la direction unique du Parti y est instaurée.
Il ne faut faire aucune « exception » dans le travail idéologique.
Même une pierre qui roule peut se couvrir de mousse, dit-on. L’exception finit par aboutir à la corruption. S’il  peut  y  avoir  des  missions  spéciales  assignées  par le Parti, il ne peut y avoir au sein de notre Parti des « cas exceptionnels » où il soit permis de négliger la vie idéologique et d’ignorer la ligne et la politique du Parti. Dans les unités d’activité spéciales, il faut intensifier plus encore le travail idéologique et tremper le personnel comme l’acier dans le creuset de la critique.
Les préposés au travail idéologique doivent savoir discerner l’irrégularité chez les gens à la seule vue de leur regard. Quant aux actes comme marchander les conclusions énoncées par le Parti, entamer tant ouvertement que sournoisement les hauts faits accomplis par notre Parti et s’écarter des principes du Parti et du principe de la classe ouvrière pour répandre la corruption dans nos rangs, il faut fouiller jusqu’à leur source et l’enlever en temps opportun à coups de bistouri idéologique.
Il est important d’associer étroitement l’uniformisation idéologique du Parti et des rangs des révolutionnaires à la pratique.
La mentalité de chacun se manifeste dans la pratique et le résultat, plus que dans sa phraséologie révolutionnaire ou ses engagements. Celui qui, sans en parler souvent, réalise l’intention et la décision du Comité central du Parti dans les délais fixés et au niveau exigé par celui-ci doit être considéré comme s’être fait de l’idéologie du Part sa foi.
L’effort d’application des idées du Parti et de défense de sa politique est la manifestation la plus évidente de la fidélité au Parti et une occasion importante de se persuader de la justesse de sa ligne et sa politique jusqu’à s’en faire sa foi.
Les militaires-bâtisseurs qui ont réussi l’année dernière à faire retentir le col Masik de cris de victoire avaient, farouchement déterminés à ne pas enfreindre d’un seul moment les délais que le Comité central du Parti avait proclamés au monde, accompli le miracle de faire en un an le travail de dix ans, défendant ainsi on ne peut mieux le prestige du Parti.
Le travail politique mené à pied d’œuvre au sein de l’Armée populaire, travail idéologique effectué de façon tridimensionnelle et offensive, de sorte que tous, depuis les généraux jusqu’aux soldats, brûlent de la seule volonté d’exécuter l’ordre du Commandant suprême, fournit un excellent modèle du combat idéologique pour l’implantation de la direction unique du Parti.
Dans tous les secteurs et unités d’activité, on procédera à une analyse idéologique pour faire ressortir les manquements aux recommandations du Président Kim Il Sung et du Général Kim Jong Il et aux nouvelles ligne de développement parallèle et politique proposées par le Parti et la cause de ces entorses, et déclenchera l’information et la motivation comme sur le front afin qu’on s’inspire de la disposition de l’Armée populaire à exécuter au péril de sa vie la politique du Parti.
La cible principale de l’offensive idéologique pour l’implantation de la direction unique du Parti est la vision idéologique et la manière de travailler erronées des cadres qui, se contentant d’en parler, n’exécutent pas sans tarder la politique du Parti.
Il faut déclencher la lutte contre le mal idéologique des cadres qui restent indifférents quand ils voient que la politique du Parti n’est pas exécutée exactement et que la population souffre de difficultés de vie dans leur domaine, leur unité d’activité ou leur circonscription. Une éducation et une lutte méthodiques s’imposent pour extirper complètement les tendances idéologiques malsaines, telles que le défaitisme, la peur de se compromettre, le formalisme, la finasserie, l’irresponsabilité et l’égocentrisme. Le secteur de l’information et celui de l’organisation du Parti s’organiseront à bon escient pour leur coopération, et le contrôle légal fera suite au combat idéologique pour en augmenter au maximum l’effet.
On veillera à ce que la force morale élevée de notre armée et de notre peuple déterminés à poursuivre d’un pas ferme le long chemin de la révolution suivant le Comité central du Parti après avoir éliminé la fraction d’édition moderne donne lieu à un grand essor révolutionnaire.
Historiquement parlant, la guerre de Libération de la patrie a été couronnée par une grande victoire après la liquidation de la clique fractionniste antiparti et contre-révolutionnaire qui a suivi la 5e session plénière du Comité central du Parti, puis l’élimination des fractionnistes en août 1956 a donné lieu au grand essor Chollima, ensuite des victoires étonnantes ont été obtenues dans la confrontation avec les Etats-Unis et l’industrialisation socialiste, après que les éléments révisionnistes antiparti avaient été dénoncés et écrasés lors de la 15e session plénière du 5e Comité central du Parti.
Il faut, sur le front idéologique du Parti, motiver efficacement tous les membres du Parti et autres travailleurs à défendre le Comité central du Parti par un grand essor révolutionnaire à l’instar des générations précédentes, en porte-drapeau de l’assaut et auteurs d’actions d’éclat.
Si l’armée et le peuple entiers font bloc autour du Parti et si l’édification du socialisme prend un grand essor, les quelques personnes peu fermes dans leur foi et hésitantes se ressaisiront, et la direction unique du Parti sera implantée belle et bien au sein de tout le Parti et de toute la société.
Une autre tâche importante qui s’impose dans le travail idéologique de notre Parti est de lancer un mouvement énergique de combat idéologique en vue de stimuler la lutte pour la sauvegarde du socialisme.
Le socialisme est aujourd’hui comme hier l’idéal de l’humanité et le courant contemporain que nul ne peut endiguer.
Nous nous frayons en ce moment un chemin en terrain inexploré au nom de la dignité d’un peuple souverain et du socialisme en dépit de l’offensive effrénée des impérialistes. A l’heure actuelle, la voie du socialisme et sa victoire légitime dépendent de la lutte que mènent les révolutionnaires coréens.
Dans l’accomplissement de la glorieuse mission historique qu’assument notre Parti et notre peuple, les préposés au travail idéologique, éléments d’élite rouges du Parti, doivent devenir des flambeaux inextinguibles et des clairons retentissants.
Il faut faire comprendre clairement aux membres du Parti et autres travailleurs l’essence et le caractère de la lutte menée aujourd’hui pour la sauvegarde du socialisme.
Dans les années 90 du dernier siècle, en luttant pour défendre le socialisme, nous avons accompli le miracle historique de sauvegarder nos idées et notre régime contre les tentatives d’isolement et d’étranglement des forces impérialistes coalisées.
L’actuelle lutte pour la sauvegarde du socialisme a, peut-on dire, pour but de l’emporter sur l’impérialisme dans tous les domaines de la vie sociale, en consolidant les victoires et les succès déjà obtenus et en mettant pleinement en évidence la valeur et la force du socialisme.
Récemment, notre Parti a défini l’agriculture et le secteur scientifique comme des avant-postes de cette lutte. Cela signifie qu’il ne faut pas oublier un seul instant l’âpreté de la confrontation et de la concurrence invisibles menées avec les impérialistes non seulement sur le théâtre de combat direct, mais aussi partout où notre peuple vit. Si l’on fait vantardise des succès déjà obtenus, sans promouvoir la révolution et le développement du pays ni permettre à la population de jouir de bienfaits réels, le socialisme perdra sa vitalité.
Nous devons mettre en évidence au maximum la valeur et la puissance du socialisme, traits que le capitalisme ne peut ni imiter ni revêtir, et édifier au plus tôt une puissance prospère pour rendre la différence entre le socialisme et le capitalisme dans tous les domaines aussi grande que celle entre le jour et la nuit.
Un combat idéologique vigoureux s’impose pour mettre en valeur la puissance de la grande union entre l’armée et le peuple dans l’édification d’une puissance prospère.
Cette union monolithique autour du Parti constitue la pierre angulaire de notre socialisme et le meilleur atout pour l’édification d’une puissance prospère. Les brillantes mutations successives accomplies récemment en faisant ébranler le territoire de la patrie sont toutes sans exception le fruit de la grande union et de la coopération entre l’armée et le peuple.
A l’avenir comme par le passé, l’Armée populaire doit jouer le rôle promoteur et de pionnier dans le renforcement de la puissance de la grande union entre elle et le peuple. L’information et la motivation doivent être développées en son sein en vue de mettre en valeur ses capacités d’armée idéologiquement puissante tant dans la défense du pays que dans l’édification du socialisme. Les organisations du Parti et les organismes politiques au sein de l’armée doivent hériter de l’éclatante tradition de la puissante armée révolutionnaire qui a prouvé par sa fermeté révolutionnaire que la décision de la Corée se convertit aussitôt en pratique et réalité, pour créer toujours des termes propres à notre temps, comme la « vitesse de Masikryong » ; les organisations du Parti au secteur civil, de leur côté, donneront de l’éperon au travail visant à s’inspirer de l’esprit révolutionnaire militaire et du style d’action de l’armée.
Quand nous aurons à affronter l’ennemi dans une guerre à outrance générale, nous devrons faire appel à la force de la grande union entre l’armée et le peuple, à la force de la résistance de tout le peuple, inspirées de l’esprit révolutionnaire militaire, pour remporter la victoire finale.
Chaque secteur et chaque unité d’activité lanceront d’efficaces opérations en vue d’une offensive idéologique visant à aviver les flammes de l’innovation collective.
Notre peuple a tôt fait, à travers le mouvement d’innovation collective impliquant tout le peuple des années 1970 marquées d’un grand tournant, la précieuse expérience de l’inauguration d’une grande prospérité de l’édification du socialisme.
Dans ces années où retentissaient les tambours de la révolution, les clairons de l’offensive par « combat de vitesse », nous sommes parvenus à accomplir des créations et innovations d’envergure sans précédent dans l’histoire du pays tout en faisant face militairement aux manœuvres de guerre d’envergure des impérialistes américains. Pendant cette période, notre pays a, le premier dans le monde, aboli la fiscalité, mis en vigueur un enseignement obligatoire de onze années pour tous, et octroyé une immense assistance aux pays en développement et aux peuples en lutte.
Notre Parti entend mettre en valeur la puissance du socialisme et du collectivisme, comme il l’a fait dans les années 1970, pour innover tant dans l’édification d’une puissance économique que dans celle d’une nation hautement civilisée.
L’Armée populaire et le secteur civil devront aviver les flammes du mouvement des 7es régiments O Jung Hup et du mouvement du drapeau rouge des Trois révolutions et organiser une vive émulation socialiste entre secteurs, entre unités d’activité, entre régions et par étapes pour faire déferler une vague d’ardeur à l’émulation collective à travers tout le pays.
Notre Parti exige de l’Armée populaire et de la société qu’elles créent une unité modèle dans chaque secteur pour s’en inspirer en vue d’innovations solidaires. Les préposés au travail idéologique devront veiller à mettre pleinement en œuvre l’ardeur et l’enthousiasme créatifs des masses dans la création d’unités d’activité modèles, précurseurs de l’époque comme dans le développement de l’émulation en vue de les dépasser.
Nous intensifierons la lutte idéologique contre les abus de pouvoir et l’esprit bureaucratique pour que tous les cadres partagent le meilleur comme le pire avec les masses pour concentrer l’esprit de la collectivité en piliers et devenir de dignes pionniers du mouvement d’innovations collectives.
Il faut s’investir dans l’information et la motivation appelées à donner libre cours à la confiance en soi dont la force a été prouvée sans conteste dans les dures épreuves de l’histoire.
Toute l’histoire de notre socialisme se résume, peut-on dire, à la confiance en soi. En construisant par leurs propres moyens le socialisme, notre Parti et notre peuple ont dû faire face à des épreuves et obstacles inouïs, mais ils ont en revanche acquis toutes les gloires que notre nation n’ait pu connaître tout au long de son histoire plusieurs fois millénaire. Si nous avions renoncé au principe de la confiance en soi en cédant aux pressions étrangères, le socialisme Juche n’aurait pu faire son apparition sur le globe, et notre République aurait perdu son nom avec la chute du système socialiste mondial. Grâce à la confiance en soi, le Chollima s’est envolé des ruines, et notre nation a acquis la capacité de construire et de lancer des satellites artificiels de la Terre et un potentiel nucléaire, faits prodigieux dans son histoire.
Le personnel du travail idéologique devra intensifier l’enseignement de l’histoire de notre édification du socialisme aux cadres et travailleurs pour les pénétrer de l’idée que la confiance en soi est le meilleur atout pour la construction d’une puissance prospère.
La confiance en soi relève de la disposition de notre nation à se mettre au premier rang du monde avec sa propre force, ses propres ressources et sa propre technologie et à atteindre le summum. Nous devrons continuer invariablement la volonté de combat qui nous a permis de mettre au point un tracteur et une locomotive électrique à partir du néant, l’esprit dont nous avons fait preuve pour conquérir l’espace avec notre force et notre technologie. Une offensive d’information et de motivation s’impose pour amener chacun à s’engager dans l’effort pour convertir tout de notre patrie en un trésor digne du socialisme, sans pareil au monde, conscient de son devoir de chercher à atteindre le summum à son poste et à son lieu de travail. Il faudra soutenir idéologiquement l’effort consenti pour ouvrir une brèche dans les tentatives des impérialistes visant à accaparer les technologies de pointe et pour faire nôtre les plus récentes réalisations scientifiques et techniques.
Il importe d’encourager et inciter avec force les scientifiques et techniciens à garder au mieux leurs positions révolutionnaires dans la grande marche inspirée de la confiance en soi et remorquée par la locomotive que sont la science et la technologie. Les préposés au travail idéologique devront contribuer grandement à intéresser toute la société à la science et à inciter tout le monde à accéder à des compétences scientifiques et techniques.
On lancera une offensive d’information pour l’emporter sur les plans tant idéologique que spirituel sur les réactionnaires impérialistes qui cherchent à bannir à tout prix le socialisme.
Actuellement, les impérialistes se livrent obstinément à leurs manœuvres de sanction et d’étranglement contre notre République, d’une part, et, d’autre part, s’adonnent à une propagande démagogique intervertissant le vrai et le faux et ne cessent de tenter de distiller leurs idéologie et culture réactionnaires corrompues dans l’esprit de nos militaires et de nos jeunes, y compris les enfants. L’idéologie et la culture réactionnaires ont joué naguère un rôle de guide dans l’agression, mais elles y jouent aujourd’hui le rôle prépondérant.
La lutte pour la sauvegarde du socialisme doit être une offensive appelée, sur le plan extérieur, à neutraliser politiquement et idéologiquement les impérialistes qui entendent nous barrer la route et, sur le plan intérieur, à balayer les pratiques non socialistes et l’idéologie et la culture dépravées par l’idéologie et la culture révolutionnaires.
Les préposés au travail idéologique doivent mener une guerre de la presse, une guerre des ondes de haute efficacité appelées tant à faire connaître largement la pertinence de notre idéologie et de notre cause qu’à mettre à nu les faiblesses et la perfidie des impérialistes pour leur ôter toute force. Nous devrons produire davantage de missiles idéologiques capables d’assener un coup mortel à l’ennemi et d’insuffler à notre armée et à notre peuple une foi irréductible dans la victoire.
Nous devrons à la fois prendre une double et triple mesure de protection sûre pour empêcher de s’infiltrer dans notre pays le venin capitaliste que l’ennemi tente obstinément d’y insinuer et prendre l’initiative d’une opération propre à faire échec aux manœuvres de pénétration idéologique et culturelle des impérialistes.
Dès l’origine, les masses laborieuses rejettent, par nature, l’idéologie et la culture bourgeoises qui prêchent l’omnipotence de l’argent et la loi de la jungle. Nous devrons créer et diffuser davantage d’œuvres littéraires et artistiques, d’articles, de matériaux de rédaction de notre cru, sains, révolutionnaires qui contiennent les beaux rêves et idéaux des masses populaires et font sentir le charme de notre nation de sorte que le public tourne le dos, de son plein gré, aux idéologie et culture bourgeoises. Comme les impérialistes font un usage frauduleux des plus récentes réalisations scientifiques et techniques de l’humanité pour répandre sur une grande échelle l’idéologie et la culture réactionnaires, nous devrons prendre des mesures décisives pour faire de l’Internet un champ de diffusion de notre idéologie et de notre culture.
Le secteur du travail idéologique et les unités d’activité concernées devront élaborer un plan détaillé visant à moderniser et informatiser les médias et les moyens d’information extérieure et s’y investir avec persévérance.
Le travail idéologique du Parti devra se faire sous forme d’une offensive.
La stratégie et la tactique de notre Parti en matière de travail idéologique consistent à allumer vivement le feu du combat idéologique par l’esprit d’offensive pour emplir tout le pays de l’ardeur à opérer un grand essor révolutionnaire.
Les postions idéologiques de notre Parti doivent être formées non pas en ordre de défense, mais en ordre d’attaque.
Il faut mener avec du mordant la formation idéologique visant à uniformiser toute la société avec l’idéologie rouge du Parti du travail, effectuer comme sur le front le travail politique ayant pour but de mettre en valeur la force morale de l’armée et du peuple entiers et livrer avec la rapidité de l’éclair la lutte contre toutes les idées malsaines et tous les petits démons.
Pour mener le travail idéologique sous forme d’une offensive, il faut commencer par extirper le point de vue défaitiste qui se manifeste chez certains préposés à ce travail.
Pareilles personnes ne peuvent faire un seul pas en avant même si l’on les met au premier rang de l’offensive idéologique.
Ce n’est pas dans des journées ordinaires que sont nés l’esprit de la « bombe Yongil » qui avait vu le jour dans la forêt du Paektu et celui de la résistance à outrance des secteurs de guérilla de Xiaowangqing et de Chechangzi, pas plus que la légende du Chollima, les prodiges du combat de vitesse, l’esprit révolutionnaire militaire et l’esprit de Kanggye n’ont pris naissance parce qu’on jouissait de conditions plus favorables que maintenant.
Camarades,
Le défaitisme qui se révèle dans le travail idéologique est plus dangereux que celui qui se manifeste dans les affaires économiques. L’offensive idéologique d’aujourd’hui doit commencer par mettre le feu au défaitisme des préposés au travail idéologique.
Les préposés au travail idéologique opérant dans la patrie des idées du Juche ne doivent pas attendre, les bras croisés, que des prodiges surviennent, mais aller, l’arme idéologique sur l’épaule, dans un but précis vers les masses et chercher les moyens nécessaires avec elles, en hommes d’action énergiques et créateurs dévoués.
Aux postes de défense de la patrie que vous gardez, dans vos usines, vos régions rurales et partout ailleurs, on trouve des traces de l’exemple de l’éminent art de leadership des grands hommes sans égal qui ont trouvé dans les modestes propos des soldats et des civils les moyens de changer le malheur en bonheur, une situation mauvaise en situation favorable.
Si l’on travaille, en se guidant sur le manuel qu’est l’histoire de la direction de la révolution par les éminents Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il, on n’aura d’obstacles insurmontables ni rien de difficile à comprendre, et le travail idéologique de notre Parti sera l’étincelle efficace qui allumera le feu d’un grand essor.
La réussite de l’offensive idéologique révolutionnaire réclame que l’on ouvre le feu de canon idéologique et procède au tir convergent, au tir continu et au tir juste.
D’abord, il faut mobiliser tous les effectifs et moyens d’information et de motivation déjà au point pour procéder au travail idéologique de façon mobile et intensive.
Une fois une nouvelle ligne ou une nouvelle politique proposées par le Parti, les réseaux d’éducation, de conférence et de motivation ainsi que les médias se mobiliseront tous promptement pour la communiquer à tout le monde depuis les cadres des autorités centrales jusqu’aux membres des fermes coopératrices des montagnes reculées. Le contenu et la forme, le moyen et la méthode du travail idéologique doivent obligatoirement tendre à aider à la réalisation des tâches révolutionnaires et y être subordonnés. Sur les projets dont fait grand cas le Parti seront concentrés les effectifs et moyens d’information et de motivation pour inciter à allumer le flambeau d’un nouvel essor.
Le travail idéologique doit servir, d’autre part, à faire entendre la voix du Parti sans cesser un seul instant et à stimuler constamment la lutte idéologique pour empêcher toutes les idées hétéroclites et tous les « petits démons » de prendre pied dans nos rangs.
Pour faire une comparaison, c’est chasser la neige, dès qu’elle tombe sur les pistes d’un aérodrome, pour l’empêcher de s’entasser. Il faut mener le travail idéologique, non par intermittence ni comme une cérémonie, mais comme un travail ordinaire, en tout temps et en tous lieux pour permettre aux gens de se pénétrer des idées du Parti comme ils aspirent l’air. Il est nécessaire aussi de mener sans cesse et à un haut niveau la lutte idéologique pour balayer les courants d’idées et le mode de vie hétérogènes. A cet égard, il faut prendre strictement garde de répéter les clichés et les mêmes procédés.
Par ailleurs, dans le travail idéologique, il importe de déterminer, en tenant compte de la préparation, des particularités et de la tendance idéologique des gens, la cible juste de la lutte idéologique, et d’employer des moyens et méthodes appropriés.
Le Président Kim Il Sung a dit tôt qu’on doit agir envers l’homme comme une mère qui parle différemment à son fils aîné et à son dernier-né bien qu’ils soient du même sang. Les préposés au travail idéologique doivent connaître sur le bout du doigt la mentalité de chaque employé de son unité d’activité même si elle en compte dix mille et agir envers eux selon autant de recettes.
Le chemin de notre révolution n’est pas facile et chaque front de la révolution réclame comme préposés au travail idéologique des hommes authentiques, bien préparés et pénétrés jusqu’à la moelle d’un esprit révolutionnaire à toute épreuve.
A vrai dire, les préposés à l’information de notre Parti et les cadres, de l’information relevant des réseaux d’éducation, de conférence et de motivation forment un potentiel formidable. Si ces milliers et dizaines de milliers de préposés au travail idéologique sont bien préparés, ils pourront former de puissants corps d’armée d’élite, avec lesquels on n’aura rien à craindre ni rien d’impossible.
Un film ou un article peuvent remplacer des milliers de tonnes de vivres ou des dizaines de milliers d’obus, disait le grand Général Kim Jong Il qui a chéri et aimé plus que les autres soldats révolutionnaires ceux qui étaient chargés du front idéologique et les a guidés à chaque pas, en les encourageant.
Les préposés au travail idéologique de notre Parti portent vraiment une charge lourde sur leurs épaules.
Chacun d’eux doit être fort dans les idées et la foi, donc plus redoutable pour l’ennemi qu’une division ou un corps d’armée.
Un homme d’aspect extérieur simple et modeste, mais au cœur palpitant toujours d’après la volonté du Parti et au corps brûlant d’ardeur pour la révolution et la lutte, tel est le préposé à l’information que notre Parti souhaite voir. Les préposés au travail idéologique doivent, en vrais révolutionnaires, rester à cheval sur les principes du travail idéologique du Parti au péril de leur vie. La volonté de faire des dizaines de ri en une nuit pour communiquer en temps opportun les consignes du Parti doit les animer toujours de même que la passion de passer de nombreuses nuits blanches à étudier la politique du Parti et à assimiler des connaissances et des techniques.
Une juste conception du peuple est d’une nécessité vitale pour les proposés au travail idéologique appelés à aller au fond des cœurs.
Les préposés à l’information de notre Parti doivent, avant d’enseigner aux masses, savoir apprendre d’elles et apprécier favorablement le travail du peuple en authentiques fils et filles du peuple. A cet effet, chaque fois qu’ils doivent aborder les masses, ils doivent penser d’abord qu’ils ont devant eux le grand peuple que les éminents Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il avaient toute leur vie élevé à la hauteur du ciel et avaient servi comme maître.
L’amour et le respect du peuple viennent de l’amour du travail. Nos cadres doivent considérer comme digne et honorable de se mêler aux masses en se souillant les mains et en se couvrant de boue les chaussures.
Les grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il ont fait toute leur vie d’immenses exploits en faveur du peuple, mais n’ont rien gardé pour leur compte.
Les préposés au travail politique doivent considérer les idées et la confiance du Parti dont ils jouissent comme les biens de toute leur vie et éprouver leur joie de vivre et leur fierté à mettre ne serait-ce qu’une personne de plus au courant de la politique du Parti et à susciter des innovations collectives dans l’unité d’activité dont ils sont chargés. Celui qui sait estimer plus que mille écus d’or l’émotion qu’il épreuve lorsque les gens expriment leur désir d’entendre en tout temps la voix du Parti et soutiennent totalement sa politique est digne d’être chargé du travail idéologique.
Si, partout où vont les préposés au travail idéologique de notre Parti, résonnent la voix du Parti et des chants révolutionnaires énergiques et jaillissent des vivats pour le Parti du travail et le socialisme, notre Parti y puise une grande force.
Tout le Parti doit opérer en agents d’information et de motivation, et tous les cadres doivent se livrer au travail politique.
Aussi bien les permanents du Parti que les cadres de l’administration et de l’économie et les cadres primaires doivent considérer comme la clé de la réussite la mise en jeu de la force morale des masses et s’y investir dûment. Surtout, les secrétaires en chef du Parti de province, ville et arrondissement et les responsables du Parti de tous les secteurs et unités d’activité prendront en charge le travail idéologique et l’effectueront sérieusement en y consacrant de gros efforts.
Il faut obtenir que le pays déborde de l’élan des années 1970 quand tous les cadres descendaient à la base, sac au dos, à la manière des partisans de la guerre contre le Japon, et mobilisaient les masses et allumaient le feu de l’innovation comme l’exigent l’esprit et la méthode de Chongsanri.
Camarades,
Nous sommes confrontés à d’immenses tâches révolutionnaires et la situation reste sérieuse. Cependant, nous devons prendre un grand essor pour anticiper notre avenir et aller toujours de l’avant en luttant.
Je vous prie, dès la sortie de la salle de la conférence, d’aller vers la masse des soldats et le peuple pour leur communiquer les intentions du Comité central du Parti et prendre la position de départ dans votre offensive idéologique avec une nouvelle détermination.
Je veux souligner encore une fois qu’autant le front idéologique bouillira, autant la force morale des masses se libérera et qu’autant l’armée et le peuple entiers se dresseront, autant la révolution progressera.
Je crois fermement que tous nos préposés au travail idéologique, notamment les participants à la présente conférence, deviendront des militants politiques du modèle des grands Président Kim Il Sung et DirigeantKim Jong Il pour mettre le pays entier en effervescence et transformer toute l’armée en corps de révolutionnaires afin d’anticiper la victoire finale.