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Dirigeants

Président Kim Il Sung

Kim Il Sung est né le 15 avril de l’an premier du Juche (1912) à Mangyongdae dans la ville de Pyongyang comme fils aîné de son père Kim Hyong Jik et de sa mère Kang Pan Sok.

Son père lui donne le nom de Song Ju dans son désir de le voir grandir en pilier du pays.

Suivant ses parents qui font la révolution, il va souvent d’une région dans une autre, en Corée et en Chine, y passant son enfance.

C’est grâce à la prévoyance de son père qu’il peut s’initier tôt au chinois et poursuivre ses études dans une école primaire chinoise. Il parvient ainsi à s’exprimer librement en chinois ce qui lui est d’une grande aide dans ses activités révolutionnaires menée sur le territoire chinois.

Selon la volonté de son père qui lui dit qu’il doit bien connaître la patrie s’il veut faire la révolution, il quitte à pied, en mars 1923, Badaogou, Chine, pour arriver à Mangyongdae. Ce trajet de mille ris (ou de 400 km) est un voyage de formation qui lui permet de s’instruire sur la patrie et le peuple. En Corée, demeurant chez ses grands parents maternels à Chilgol, il fréquente l’école de Changdok.

En janvier 1925, à la nouvelle de la seconde arrestation de son père par la police japonaise, il se met en route encore une fois pour la Chine en prenant la ferme résolution de ne plus retourner avant que la Corée ne recouvre son indépendance.

Après le décès de son père, il entre, en juin 1926, à l’école Hwasong, à Huadian, Chine, qui est un établissement de formation militaire et politique de deux années fondé par une des factions nationalistes antijaponaises. Il y organise, le 17 octobre de la même année, l’Union pour abattre l’impérialisme avant d’être élu responsable de celle-ci.

Décidé à se livrer de plus belle à des activités révolutionnaires il quitte l’école Hwasong après six mois d’études pour aller s’établir à Jilin.

En fréquentant le lycée Yuwen de Jilin, il convertit, le 27 août 1927, l’Union pour abattre l’impérialisme en Union de la jeunesse anti-impérialiste, organisation de masse. Il fonde, le 28 août, l’Union de la jeunesse communiste coréenne.

Il met sur pied des organisations de masse par couches sociales et dirige des luttes antijaponaises.

Lors de la conférence de Kalun tenue du 30 juin au 2 juillet 1930 il définit, sous tous les aspects, la voie à suivre par la révolution coréenne, la stratégie et les tactiques à adopter pour accomplir sa tâche fondamentale.

Il fonde, le 3 juillet 1930, à Kalun, la Société Konsol de camarades, première organisation d’un parti. Il organise, le 6 juillet 1930, à Guyushu dans le district d’Yitong, l’Armée révolutionnaire coréenne, organisation politique et semi-militaire appelée à préparer la lutte armée contre les Japonais.

Le 25 avril 1932, il proclame la création de l’Armée de guérilla populaire antijaponaise, forces révolutionnaires permanentes. Plus tard, il la réorganise en Armée révolutionnaire populaire coréenne et conduit à la victoire la lutte armée antijaponaise. Après avoir libéré la patrie le 15 août 1945, il fait, en septembre 1945, son retour triomphal à la patrie.

Kim Il Sung fonde, le 10 octobre 1945, le Comité organisationnel central du Parti communiste de Corée du Nord et proclame la fondation du Parti.

Il crée, le 8 février 1946, le Comité populaire provisoire de Corée du Nord avant d’être élu à sa présidence. Il publie le Programme politique en vingt points de ce comité.

Il fonde, en août 1946, le Parti du Travail de Corée du Nord par la fusion du Parti communiste avec le Parti néo-démocratique.

Il dirige la révolution démocratique anti-impérialiste et antiféodale de sorte que sa tâche soit réalisée dans un bref délai.

Il organise la première élection démocratique pour constituer l’Assemblée populaire de Corée du Nord, par laquelle il est élu Président du Comité populaire de Corée du Nord, un nouvel organisme central du pouvoir avant de proposer la tâche de la transition vers le socialisme.

Il développe, en février 1948, l’Armée révolutionnaire populaire coréenne pour en faire l’Armée populaire de Corée, armée révolutionnaire régulière.

Il forme, le 9 septembre 1948, le gouvernement de la RPDC, gouvernement central unique du peuple coréen, proclame la naissance de la République. Selon la volonté et le vœu unanimes des Coréens, il est élu Président du Conseil des ministres, Chef d’Etat de la République.

Lors de la session plénière conjointe des comités centraux des partis du travail de Corée du Nord et du Sud convoquée le 30 juin 1949, il est élu Président du CC du Parti du Travail de Corée.

Il conduit la Guerre de libération de la patrie (25 juin 1950 – 27 juillet 1953) à une issue victorieuse, sauvegardant ainsi la souveraineté nationale et déclenchant le déclin des impérialistes américains.

Le 5 août 1953, il propose au 6e plénum du CC du Parti la ligne fondamentale du développement économique d’après-guerre et dirige la lutte de cette réalisation.

D’autre part, il pousse la révolution socialiste consistant à établir des rapports de production socialistes à la ville et à la campagne.

Lors du 3e Congrès du Parti du Travail de Corée tenu en avril 1956 et du 4e Congrès du même Parti tenu en septembre 1961 il est réélu Président du CC du Parti.

Il propose une nouvelle idée concernant la révolution continue dont le contenu est les Trois révolutions idéologique, technique et culturelle.

Pour faire face aux machinations des impérialistes américains de provoquer une nouvelle guerre, qui se multiplient au fil des jours, il convoque, en décembre 1962, la 5e session plénière du 4e CC du Parti : il propose une orientation stratégique consistant à faire progresser parallèlement l’édification économique et l’édification de la défense nationale.

Lors de la 14e session plénière du 4e CC du Parti tenue en octobre 1966, il est élu Secrétaire général du CC du Parti du Travail de Corée.

De 1957 à 1970, il dirige avec succès la réalisation de la tâche historique de l’industrialisation.

Il est élu Président de la République selon la Constitution socialiste de la RPDC adoptée en décembre 1972 lors de la première session de la 5e législature de l’Assemblée populaire suprême.

Il est réélu Secrétaire général du CC du Parti lors du 5e Congrès et du 6e Congrès du Parti tenus respectivement en 1970 et en octobre 1980.

Il fixa la transformation de toute la société par les idées du Juche comme tâche générale de la révolution coréenne.

Il propose, en mai 1972, les Trois principes de la réunification de la patrie, en octobre 1980, le projet de fondation d’une République fédérale démocratique du Coryo et en avril 1993 le Programme en dix points pour la grande union de toute la nation.

Pour défendre le socialisme et achever l’œuvre révolutionnaire Juche, il résout brillamment le problème de successeur.

En juin 1994, à Pyongyang, il accorde audience à Jimmy Carter, ancien président américain, pour créer des conditions favorables à des pourparlers RPDC – Etats-Unis sur le problème nucléaire et à une conférence au sommet Nord-Sud.

Il met ainsi son énergie entière au service du Parti, de la révolution, de la patrie et du peuple jusqu’au dernier moment de son existence. Il décède à son bureau, le 8 juillet 1994 à 2 heures de la nuit par une maladie subite.

« Le peuple est comme un dieu pour moi», telle était la devise qui l’a guidé toute sa vie.

Kim Il Sung s’est vu décerner les titres de généralissime, de héros (trois fois) et de héros du Travail de la RPDC.

De même, de la part de quelque 70 pays et organisations internationales, il a reçu plus de 180 ordres suprêmes et médailles et le titre de citoyen d’honneur de quelque 30 villes, le titre de professeur et de docteur honoris causa d’une vingtaine d’universités étrangères renommées, plus de 165 920 cadeaux de valeur de chefs de parti, d’Etat et de gouvernement et de personnalités de 169 pays.

Il a reçu en audience quelque 70 000 hôtes étrangers, dont des chefs d’Etat, de parti et de gouvernement, et a effectué à l’étranger 87 visites réparties en 54 tournées.

Des statues lui ont été érigées en Chine et en Mongolie, un « Prix international Kim Il Sung » a été institué. On a baptisé de son nom quelque 480 rues, organismes ou organisations d’une centaine de pays.

Des maisons d’édition de 110 pays ont fait paraître 24 570 000 exemplaires d’œuvres classiques de Kim Il Sung en quelque 60 langues.

Dirigeant Kim Jong Il

Kim Jong Il, grand Dirigeant du peuple coréen, est Secrétaire général du Parti du Travail de Corée, Président du Comité de la défense nationale et Commandant suprême de l’Armée populaire de Corée.

Né le 16 février 1942 au camp secret du mont Paektu de la Corée, il est fils de Kim Il Sung et de Kim Jong Suk.

Il fait ses études du primaire et du secondaire(septembre 1950-août 1960) à Pyongyang.

Il apprend à l’Université Kim Il Sung (septembre 1960-mars 1964).

Le 22 juillet 1961, il adhère au Parti du Travail de Corée.

Entre juin 1964 et septembre 1973, il est nommé collaborateur, puis chef de section, chef adjoint de département, chef de département au CC du Parti.

Il est élu membre du Comité central lors de la 5e session plénière de son 5e Comité central tenue en octobre 1972 et secrétaire du CC du Parti en septembre 1973, lors de la 7e session plénière de son 5e Comité central.

Lors de la 8e session plénière de son 5e Comité central tenue en février 1974, il est élu membre du Comité politique du CC du Parti du Travail de Corée et désigné comme successeur du Président Kim Il Sung.

Le 6e Congrès du Parti tenu en octobre 1980 l’élit membre du Présidium du Bureau politique, membre du Bureau politique, secrétaire du Comité central et membre de la Commission militaire centrale du Parti.

Il est député depuis la 7e législature de l’Assemblée populaire suprême de la RPDC (février 1982).

Il est élu premier vice-président du Comité de la défense nationale de la RPDC lors de la 1re session de la 9e Assemblée populaire suprême (mai 1990).

Il est nommé Commandant suprême de l’Armée populaire de Corée(décembre 1991).

Il reçoit en avril 1992 le titre du maréchal de la RPDC.

Il est élu Président du Comité de la défense nationale lors de la 5e session de la 9e Assemblée populaire suprême tenue en avril 1993.

Il est élu Secrétaire général du Parti du Travail de Corée en octobre 1997.

Lors de la 1re session de la 10e Assemblée populaire suprême tenue en septembre 1998 et lors de la 1re session de la 11e Assemblée populaire suprême tenue en septembre 2003, il est réélu Président du Comité de la défense nationale de la RPDC.

Ses activités idéologique et théorique basées sur une méditation infatigable et sur une recherche profonde lui permettent de publier de nombreux ouvrages dont « Œuvres choisies de Kim Jong Il » (en 14 tomes), « Pour achever l’œuvre révolutionnaire Juche » (en 10 tomes), etc.

Il reçoit à trois reprises le titre de héros de la RPDC (en 1975, 1982 et en 1992) et l’ordre de Kim Il Sung (en 1978, 1982 et en 1992) et le Prix
Kim Il Sung (en février 1973 ) et beaucoup d’autres décorations et de médailles.

Il se voit conférer également un grand nombre d’ordres et de médailles, de titres d’honneur, de titres de professeur et de docteur honoris causa de nombreux pays.