Kim Jong Un
Innovons dans la production agricole en portant bien haut la bannière des Thèses rurales socialistes
Lettre aux participants à la conférence nationale des chefs de sous-équipe du secteur agricole
Le 6 février de l’an 103 du Juche (2014)
Notre
Parti a décidé de convoquer la conférence nationale des chefs de
sous-équipe du secteur agricole afin de faire innover dans la production
agricole en portant bien haut la bannière des Thèses rurales
socialistes à l’occasion du 50e anniversaire de la publication de ces Thèses.
A
la présente conférence ont pris part les chefs de sous-équipe
exemplaires et les cadres du secteur agricole qui ont dépassé les plans
de production de céréales, de légumes, de viande et de fruits en suant à
grosses gouttes par abnégation patriotique afin de rapprocher le jour
où notre peuple jouira à souhait d’une vie riche et heureuse.
Je
félicite chaleureusement les participants à la conférence, et je
remercie vivement l’ensemble des travailleurs agricoles et les cadres du
secteur agricole qui ont gardé avec sûreté le front agricole
socialiste, fidèles à la direction du Parti, ainsi que les militaires de
l’Armée populaire et les civils qui ont apporté un concours sincère aux
campagnes.
Il y a 50 ans, le Président Kim Il Sung, grand Leader, a publié les Thèses sur la question rurale dans le cadre du socialisme dans notre pays,
éclairant ainsi pour la première fois dans l’histoire la voie du
règlement de la question rurale. Ces Thèses, document classique immortel
apportant une solution parfaite à tous les problèmes théoriques et
pratiques posés par le règlement de la question rurale, sont le grand
programme d’édification du socialisme en milieu rural de notre Parti. En
publiant les Thèses sur la question rurale dans le cadre du socialisme,
le Président Kim Il Sung a accompli un haut fait historique immortel dans l’œuvre d’émancipation des masses populaires, l’œuvre socialiste.
Après
la publication des Thèses rurales socialistes, de grandes
transformations ont eu lieu dans la construction du socialisme en milieu
rural dans notre pays.
La
révolution idéologique et la révolution culturelle ont progressé avec
fruit dans les campagnes, entraînant un changement complet des traits
spirituels et moraux de nos travailleurs agricoles, et la vie culturelle
s’y est développée considérablement. Nos travailleurs agricoles,
devenus aujourd’hui des maîtres dignes de confiance du front agricole
socialiste, se dévouent pour appliquer la politique agricole du Parti,
imprégnés des idées du Juche, des idées du Songun et étroitement unis
autour du Parti et du Leader. Leur niveau culturel et technique a connu
une hausse incomparable, et les villages ruraux ont pris un aspect
moderne digne du socialisme, d’où une réduction sensible des différences
entre la ville et la campagne dans les conditions de vie culturelle.
Une forte promotion de la révolution technique en milieu rural a conduit
à de grands progrès au niveau de l’irrigation, de l’électrification, de
la mécanisation et de l’emploi des procédés chimiques dans l’économie
rurale et du remembrement de toutes les terres du pays selon le critère
socialiste, ainsi qu’au renforcement des assises matérielles et
techniques de l’agriculture.
Les
mutations historiques qui sont intervenues dans nos campagnes prouvent
clairement la pertinence et la vitalité des Thèses rurales socialistes
proposées par le Président Kim Il Sung.
Grâce à ce grand et immortel programme de règlement de la question
rurale, notre peuple a pu créer un brillant exemple dans l’édification
du socialisme en milieu rural.
Les
Thèses rurales sont le grand étendard à porter invariablement par notre
Parti dans l’édification du socialisme en milieu rural.
Il
nous revient de réaliser strictement les tâches définies par les Thèses
rurales socialistes pour innover dans l’édification rurale et régler
définitivement la question rurale au nouveau siècle.
La révolution idéologique, la révolution technique et la révolution culturelle en milieu rurale doivent être promues davantage.
Il
faut donner la priorité à la révolution idéologique à la campagne pour
transformer tous les travailleurs agricoles en révolutionnaires ruraux
dignes de l’ère du Songun, pénétrés du kimilsunisme-kimjongilisme,
dévoués au bien de la société et de la collectivité, à la patrie et au
peuple et prêts à dédier sans ménagement leur bonne volonté et leurs
efforts loyaux au développement de l’agriculture du pays. Il faut leur
inculquer une foi socialiste irréductible et une conscience de classe
anti-impérialiste résolue pour qu’ils tiennent pour vital notre modèle
de socialisme, y vouent un amour ardent et combattent résolument contre
les tentatives de pénétration idéologique et culturelle des
impérialistes.
Il
faut promouvoir la révolution culturelle en milieu rural si l’on veut
édifier avec bonheur la nation socialiste hautement civilisée dont rêve
notre peuple et résoudre une fois pour toutes la question rurale. La
diffusion des connaissances scientifiques et techniques doit être
intensifiée à la campagne sous le mot d’ordre « Que chacun devienne une
compétence scientifique et technique ! » pour que tous les travailleurs
agricoles acquièrent des techniques agricoles avancées et maîtrisent le
maniement des moyens techniques modernes, et un nombre croissant d’entre
eux doivent s’instruire dans le système d’enseignement permettant
d’étudier sans quitter le travail. Il faut d’une part créer les
conditions nécessaires pour permettre aux travailleurs agricoles de
mener à volonté une vie culturelle récréative et, d’autre part,
perfectionner l’aménagement des villages ruraux qui doivent devenir
hautement civilisés et beaux comme paradis socialiste.
Il
faut stimuler avec force la révolution technique en milieu rural comme
l’exige l’ère de la science et de la technique, l’ère de
l’informatisation pour raffermir les assises matérielles et techniques
de l’économie rurale et hausser constamment le degré de perfectionnement
scientifique et de modernisation de l’agriculture. On accélérera la
mécanisation d’ensemble et l’emploi des procédés chimiques dans
l’économie rurale afin de réduire la disparité entre le travail agricole
et le travail industriel et d’affranchir complètement les paysans du
travail pénible. Parallèlement à la consolidation des réalisations
accomplies dans les travaux d’irrigation rurale, on établira de nouveaux
ouvrages d’irrigation et adoptera diverses méthodes d’irrigation
modernes pour perfectionner le système d’irrigation.
La
tâche la plus importante s’imposant aujourd’hui dans le secteur
agricole est d’accroître sensiblement la production grâce à la réussite
des travaux agricoles.
L’agriculture
est l’avant-poste de la défense du socialisme et le front principal où
les forces doivent converger dans notre édification d’une puissance
économique socialiste.
Les
impérialistes qui ne veulent pas nous voir gagner en puissance,
prospérer et vivre dans l’aisance tentent vilement de précipiter notre
peuple dans une crise alimentaire, tout en multipliant leurs pressions
et leurs sanctions économiques contre notre pays, dans l’espoir
d’annihiler sa foi socialiste. Il nous revient de réussir à tout prix
dans l’agriculture et de satisfaire ainsi les besoins alimentaires de la
population pour déjouer les agissements de l’ennemi contre notre
République et le socialisme. Du moment que notre pays a dignement accédé
au rang d’une puissance politique et idéologique et d’une puissance
militaire, si nous réussissons dans l’agriculture et parvenons à
l’autosuffisance alimentaire, l’ennemi aura beau se livrer à toutes
sortes de manœuvres, notre socialisme restera inébranlable et nous
pourrons mener à notre aise et comme nous l’entendons la révolution et
le développement du pays.
Vu
cette importance du problème agricole, notre Parti a défini
l’agriculture comme le front principal dans l’édification d’une
puissance économique et lancé un appel invitant le secteur agricole à
porter cette année le premier le flambeau de l’innovation dans
l’édification d’une puissance socialiste prospère.
Dans cette année significative marquant le 50e anniversaire
de la publication des Thèses rurales socialistes, il incombe au secteur
agricole de faire de l’agriculture une réussite pour atteindre sans
faute l’objectif de production céréalière défini par le Parti et l’Etat.
Ensuite, à partir de 2015, année du 70e anniversaire de la fondation du Parti du travail de Corée, il devra atteindre un objectif plus élevé encore.
Parallèlement
à un accroissement sensible de la production céréalière, des
innovations s’imposent dans tous les autres domaines de l’économie
rurale, notamment la culture légumière, l’élevage et la culture
fruitière.
Une
augmentation considérable de la production agricole réclame qu’on
cultive la terre conformément à la science et à la technique comme
l’exigent la politique agricole du Parti et la méthode agricole Juche.
La méthode agricole Juche est un précieux bien créé et légué par le Président Kim Il Sung
lui-même. C’est une méthode agricole de notre cru, adaptée à la
situation de notre pays, une méthode agricole scientifique supérieure,
une méthode de culture intensive, qui permet d’obtenir une récolte haute
et assurée même dans des conditions naturelles et climatiques
défavorables.
Le grand Général Kim Jong Il a baptisé du nom de méthode agricole Juche la méthode agricole de caractère Juche et scientifique que le Président Kim Il Sung
s’est donné la peine de créer et a dirigé avec dynamisme son
application. Sensible aux impératifs de l’évolution de la réalité, il a
proposé une révolution dans l’agriculture comme politique du Parti de
l’époque du Songun pour mieux appliquer la méthode agricole Juche,
ouvrant ainsi une voie nouvelle pour le règlement du problème agricole.
Dans
notre pays, la superficie arable étant limitée, la clé de
l’accroissement de la production agricole réside dans l’augmentation
maximale du rendement à l’hectare grâce à une culture de la terre
conforme à la science et à la technique telle que l’exigent la politique
agricole du Parti et la méthode agricole Juche.
La révolution s’impose avant tout en ce qui concerne les semences.
La
semence est l’essentiel dans l’agriculture. Dans le secteur agricole,
on accordera l’importance requise au problème des semences et veillera
avant tout à y apporter une solution. Il faut obtenir des variétés à
haut rendement, demandant peu d’engrais, ayant une brève période de
culture même dans les conditions climatiques et pédologiques de notre
pays et résistant aux différentes calamités, notamment la sécheresse, la
bourrasque de pluie, les maladies et les insectes. Nous devons créer
nous-mêmes de bonnes variétés et, d’autre part, veiller aussi à importer
de l’étranger et à adopter des variétés à haut rendement.
Il
faut améliorer la production de semences. Dans le secteur agricole, on
effectuera la production de semences conformément à la science et à la
technique pour satisfaire les besoins en bonnes semences de chaque
région, de chaque ferme coopérative. Comme l’exige l’ère de
l’agriculture scientifique, on construira des usines modernes traitant
synthétiquement les semences, à savoir les choisissant rigoureusement,
les triant et même les revêtant pour les fournir aux fermes coopératives
d’après d’un système d’approvisionnement déterminé.
Il faut innover dans la méthode agricole.
Une
réserve importante de l’accroissement de la production agricole réside
dans une innovation dans la méthode agricole telle que l’exige la
tendance du développement de l’agriculture moderne.
Il
faut répartir judicieusement les espèces et les variétés, selon le
principe du choix des cultures appropriées au sol et au climat et
conformer leur fumage et leur entretien aux exigences scientifiques et
techniques.
La
répartition des espèces et des variétés doit tenir compte des
particularités locales, des conditions naturelles et climatiques. Il
convient de cultiver largement chaque espèce de plante là où elle vient
bien, par exemple, de privilégier la culture du riz et du maïs dans les
régions où ils poussent bien et la culture de la pomme de terre où elle
croît bien. Vu les différences des conditions naturelles et climatiques
entre les régions et les fermes ainsi qu’entre les champs d’une même
ferme, on veillera à examiner scientifiquement la rentabilité de la
culture de chaque espèce ou variété et à faire la répartition la plus
appropriée.
Les
fermes coopératives doivent faire des préparatifs minutieux pour chaque
opération agricole et, sur cette base, effectuer en temps opportun et à
un haut niveau qualitatif les travaux agricoles de chaque saison. Il
faut se garder de faire des déviations telles qu’imposer uniformément
une tâche jusqu’à une date déterminée, sans tenir compte des conditions
naturelles et climatiques et de la situation concrète locales, sous
prétexte de ne pas manquer la saison.
Dans
le fumage et l’entretien des cultures, il est important d’épandre les
engrais selon les exigences scientifiques et techniques. On doit
appliquer des méthodes d’épandage efficaces des engrais conformes aux
particularités des plantes et aux étapes de leur croissance, en vue de
produire plus de céréales avec peu d’engrais. Il faut bannir la pratique
ne faisant appel qu’aux engrais azotés, et épandre selon les cas les
engrais phosphatés, potassiques et au silicium ainsi que les différents
oligoéléments. Les fermes coopératives doivent se débarrasser des
méthodes périmées consistant par exemple à entretenir les eaux et à
épandre les engrais et les produits phytosanitaires selon une évaluation
faite à vue d’œil ou à la main et adopter les méthodes de fumage et
d’entretien avancées basées sur une mesure et une analyse scientifiques.
Il faut adopter largement les méthodes et techniques agricoles avancées.
A
l’heure actuelle, on constate que de différentes méthodes agricoles
sont étudiées et appliquées, qui contribuent à accroître remarquablement
la récolte tout en utilisant peu de semences, de main-d’œuvre et de
matériaux agricoles, méthodes qu’il faut généraliser. Les fermes
coopératives doivent adopter sans hésitation les double et triple
cultures par an basées sur les première et seconde cultures ainsi que la
culture intercalaire, dont les avantages ont été confirmés par la
pratique, et cultiver ainsi scientifiquement et avec soin les céréales
avec les légumes et les céréales avec les plantes industrielles, et
surtout les céréales avec les céréales et les céréales avec la pomme de
terre, afin d’accroître le taux d’utilisation des terres et de hausser
le niveau d’intensification de l’agriculture.
Il faut encourager largement la culture biologique.
L’essentiel
dans cette culture est de recourir à une grande production d’engrais
organiques. En ce moment, des cadres du secteur agricole croient souvent
que l’agriculture ne peut se pratiquer sans engrais chimiques. C’est
une erreur. Une terre contenant une abondance d’éléments organiques
permet de pratiquer une culture fructueuse même avec peu d’engrais
chimiques. Le développement de l’agriculture dans le monde tend à
l’emploi des engrais organiques, au lieu des engrais chimiques.
Pour
fertiliser les terres et accroître durablement leur rendement à
l’hectare, il faut épandre quantité de fumier dans les champs et les
rizières. Qui dit production de fumier dit accroissement de la
production céréalière. Le secteur agricole doit s’investir dans la
production de fumier pour en épandre plus de 20 à 30 tonnes de bonne
qualité par hectare dans les champs et les rizières. Les fermes
coopératives doivent déceler et exploiter toutes les ressources en
fumier dont les excréments d’animaux d’élevage, les ordures urbaines, le
fumier d’herbes et le limon.
L’engrais hukbosan, baptisé par le grand Président Kim Il Sung
dans le sens du tonique du sol, et les engrais composés organiques sont
d’une haute efficacité. Le secteur agricole doit s’impliquer dans la
production d’engrais hukbosan et créer de solides centres de production
d’engrais composés organiques pour augmenter la production de ces
engrais.
Il
faut établir un système de production circulaire associant
l’agriculture et l’élevage. Ce système a l’avantage de permettre aussi
bien d’accroître la production de produits d’élevage que d’augmenter le
rendement céréalier grâce à la production de fumier de bonne qualité à
partir des excréments d’animaux d’élevage. Les fermes coopératives
doivent se tenir invariablement à l’orientation du Parti favorable à
l’établissement de ce système de production circulaire et l’appliquer
strictement pour relancer l’élevage et accroître la production
céréalière.
Il faut développer l’agronomie et l’agrotechnique.
Le
secteur de la recherche agronomique doit faire converger ses efforts
vers la solution fructueuse des problèmes scientifiques et techniques
qui se posent dans l’application de la politique agricole du Parti,
notamment les variétés, l’agrotechnique et le développement de nouvelles
machines agricoles. Les scientifiques et techniciens du secteur
agricole doivent brûler de l’ardeur patriotique à contribuer à
l’abondance de la récolte avec d’éclatants résultats de leurs activités,
se proposer de résoudre les problèmes urgents posés par la production
agricole et promouvoir sans répit leurs recherches dans un but précis et
jusqu’au bout.
Il
faut introduire en temps opportun les réalisations agronomiques et
agrotechniques dans la production. Le secteur agricole doit le faire
efficacement en se débarrassant de la tendance à mésestimer la science
et la technique en s’obstinant à admettre des expériences périmées.
L’accroissement
de la production agricole nécessite la protection des terres cultivées
et l’extension de la superficie des cultures céréalières.
La
terre est le principal moyen de production de l’agriculture et une
richesse précieuse du pays à léguer à la postérité. Dans l’économie
rurale, on s’appliquera à protéger les terres cultivées pour en éviter
toute perte. On procédera régulièrement et efficacement à la plantation
d’arbres, à la régularisation des cours d’eau, à la réparation et à
l’entretien des ouvrages de façon à éviter la submersion et la fuite de
terres cultivées susceptibles d’être causées par les crues pendant la
saison des pluies, et planifiera la construction de champs en terrasses
aux murettes herbeuses sur les terres cultivées en pente pour les
protéger contre des dégâts naturels. En même temps, il faut s’efforcer
de remettre dans leur état initial les terres cultivées endommagées par
les crues et de retrouver les terres cultivées dont la superficie a été
réduite par rapport à celle du cadastre. En particulier, il faut mettre
fin à l’emploi et au gaspillage arbitraires des terres. Il faut établir
une discipline et un ordre rigoureux de façon que ne se révèlent pas des
pratiques illicites d’accaparement arbitraire de terres cultivées et de
leur emploi à d’autres fins et renforcer le contrôle administratif et
juridique contre ces pratiques. Sans cesser de s’appliquer à la
construction de polders pour obtenir de nouvelles terres, on doit
élargir les terres cultivables par tous les moyens possibles.
La
méthode d’exploitation agro-sylvicole a l’avantage d’accroître la
production céréalière par une exploitation efficace des terres
forestières. L’éminent Général Kim Jong Il
a insisté sur la nécessité de transformer toutes les montagnes en
montagnes d’or et de trésor, sources des produits alimentaires et
vestimentaires. Les villes et arrondissements doivent définir exactement
les terrains nécessaires et y entreprendre sur une grande échelle
l’exploitation agro-sylvicole, en vue d’accroître la production
céréalière et d’accélérer le reboisement des montagnes.
Dans
le secteur agricole, la structure de la production agricole doit être
améliorée en faveur de la primauté de la production céréalière de sorte
qu’elle permette d’accroître au maximum la production alimentaire. Comme
il est de la plus impérieuse nécessité pour nous de résoudre le
problème alimentaire, il convient de diminuer autant que possible la
superficie des cultures non céréalières pour en accroître celle
consacrée à la culture du riz et du maïs. Le Cabinet des ministres doit
revoir dans son ensemble l’état d’exploitation des terres arables dont
disposent les unités d’activité autres que le ministère de l’Agriculture
et assigner un plan de production céréalière à ces unités, obligeant
celles-ci à le réaliser inconditionnellement.
Le secteur agricole doit être entraîné dans un intense mouvement pour cultiver la terre par ses propres moyens.
La
responsabilité de la production agricole revient aux cadres du secteur
agricole et aux travailleurs agricoles. La culture de la terre par leurs
propres moyens est leur devoir légitime. Dans les conditions actuelles,
il n’est nullement facile, mais non impossible pour les fermes
coopératives d’assumer cette tâche par leurs propres moyens. Les
diverses fermes coopératives modèles marquées de la visite des éminents
Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il
dépassent leur plan de production céréalière et augmentent en même
temps la quote-part de rétribution de leurs membres par leurs propres
moyens en stimulant leur prise de conscience et leur enthousiasme et en
organisant judicieusement l’ensemble des opérations de culture. Toutes
les fermes coopératives doivent s’inspirer de l’expérience de ces fermes
coopératives modèles pour s’attacher à cultiver la terre par leurs
propres moyens.
La
sous-équipe est, dans les régions rurales, l’unité d’activité de base
tenant une place importante dans le développement de l’économie rurale
et la production agricole.
L’accroissement
de son rôle est la condition pour développer l’économie rurale
socialiste et innover dans la production agricole.
Il convient de faire pleinement valoir les avantages du système d’autogestion des sous-équipes.
Ce système, qui doit sa création au grand Président Kim Il Sung,
est une excellente forme d’organisation de la production, une méthode
de gestion de valeur, car il permet aux membres des fermes coopératives
de participer à la production et à la gestion en responsables, attachés à
l’exploitation communautaire. La pratique en a confirmé sans conteste
la valeur.
Le
secteur agricole doit pratiquer judicieusement le système d’autogestion
des sous-équipes en tenant compte de l’impératif de l’évolution de la
réalité, pour stimuler le sens des responsabilités et l’enthousiasme
créateur des membres des fermes coopératives. Dans cette optique, il
faut, comme l’exige ce système de gestion, attribuer à ces membres des
tâches claires en matière d’entretien de terres, d’exécution
d’opérations de culture et de réalisation du plan de production et en
dresser le bilan en temps opportun et avec efficacité, de sorte qu’ils
travaillent de façon responsable, conscients d’être maîtres et animés
d’une grande ardeur. Ces derniers temps, pour stimuler l’ardeur des
membres des fermes coopératives à la production, on a proposé de
pratiquer dans le cadre du système d’autogestion des sous-équipes le
système de responsabilité des champs; les fermes coopératives devront
appliquer judicieusement ce système en conformité avec leur situation
afin de lui faire produire son effet dans la production agricole.
Il
est important, dans l’application du système d’autogestion des
sous-équipes, d’observer strictement le principe socialiste de la
rétribution des revenus. L’égalitarisme dans cette rétribution n’a rien à
voir avec ce principe et exerce une action nuisible en réduisant
l’ardeur à la production des membres des fermes coopératives. Les
sous-équipes apprécieront en temps opportun avec exactitude la journée
de travail de leurs membres selon la quantité et la qualité du travail
fourni. Par ailleurs, elles leur distribueront, comme l’exige ledit
principe, le reste qu’elles auront après la soustraction de la part
définie par l’Etat de leur production céréalière, ce principalement en
nature, selon le nombre de journées de travail gagné. Il faut tenir
judicieusement compte, au niveau national, des besoins alimentaires du
pays, des intérêts des membres des coopératives agricoles et de leurs
besoins matériels et, sur cette base, définir une quantité rationnelle
de céréales à livrer obligatoirement de façon que les travailleurs
agricoles puissent œuvrer avec ardeur, pleins de confiance.
Il convient que les chefs de sous-équipe rehaussent leur sens des responsabilités et jouent un rôle accru.
Ils
sont les éléments d’élite ruraux sur lesquels s’appuie notre Parti dans
son effort de consolidation des positions socialiste à la campagne et
les cadres primaires de la campagne chargés d’organiser et exécuter les
travaux agricoles et la gestion des sous-équipes. L’application de la
politique agricole du Parti et la mise en jeu de la valeur et de la
vitalité du système d’autogestion des sous-équipes dépendent de la façon
dont ils exécutent leurs tâches.
Tous
les chefs de sous-équipe du secteur agricole sont invités à retenir le
dessein du Parti qui a organisé, comme première conférence de l’année,
celle qui les a réunis et à s’acquitter de leur mieux des tâches qui
leur reviennent.
Premièrement,
ils doivent être de fervents défenseurs, propagateurs et exécutants de
la politique agricole de notre Parti et de la méthode agricole Juche.
Ils
considéreront cette politique et cette méthode comme le guide d’action
le plus juste qui soit et comme la chose à se faire une conviction
inébranlable, et les défendront résolument en toute circonstance. Ils
s’en pénétreront mieux que personne pour les expliquer activement aux
autres membres des fermes coopératives agricoles. Ils exécuteront tous
les travaux agricoles comme l’exigent la politique agricole du Parti et
la méthode agricole Juche et réaliseront sans faute la tâche de
production assignée à leurs sous-équipes en la considérant comme un
ordre de combat de l’Etat.
Deuxièmement,
les chefs de sous-équipe doivent mener de façon responsable et avec
l’esprit d’initiative les travaux agricoles et la gestion des
sous-équipes en authentiques maîtres et commandants habiles de leurs
sous-équipes.
Ils
établiront avec prévision le programme d’opérations agricoles en
fonction de la situation de leurs sous-équipes, organiseront avec
minutie la main-d’œuvre et le travail afin de procéder en temps opportun
à tous les travaux agricoles en leur assurant la qualité voulue. Avec
la détermination de servir de catalyseur à la préparation d’une récolte
opulente en automne, ils seront les premiers le matin à se faire tremper
de rosées et la nuit dormiront moins que les autres pour être à la
pointe du travail difficile et pénible de leurs sous-équipes. Ils feront
un effort d’imagination et réfléchiront beaucoup en permanence pour
accroître la production et améliorer la gestion des sous-équipes. Ils se
débarrasseront de tout volontarisme et de tout arbitraire et mettront
en jeu l’intelligence et l’initiative collectives des membres des
sous-équipes pour améliorer constamment la gestion de celles-ci.
Troisièmement,
les chefs de sous-équipe doivent connaître à fond tous les travaux
agricoles et posséder les plus récentes connaissances agronomiques et
agrotechniques pour devenir des travailleurs agricoles chevronnés dignes
du nouveau siècle.
Ils
s’emploieront à savoir tout de l’agriculture, à assimiler les dernières
connaissances agronomiques et agrotechniques et à acquérir l’habileté à
manier diverses machines agricoles. Ils se révéleront bien sensibles
aux nouveautés et entreprenants, et oseront adopter les techniques et
méthodes agricoles avancées et les expériences agricoles de valeur.
Quatrièmement,
les chefs de sous-équipe doivent chérir et entretenir avec soin les
biens communautaires de leurs fermes en vrais économes.
Ils
s’accorderont avec les membres de leur sous-équipe à tenir, comme à la
prunelle de leurs yeux et à leurs propres biens, aux terres, aux
machines agricoles, aux bœufs de trait et aux intrants agricoles pour
les chérir et les protéger. Ils veilleront à ce que leurs hommes
participent tous de façon responsable à la production comme à la
gestion, conscients de leur statut de maîtres de l’exploitation
communautaire, et se gardent d’être indifférents aux biens et produits
de leur ferme ou de les gaspiller.
Cinquièmement, les chefs de sous-équipe doivent aimer leurs hommes comme les leurs et veiller sur eux en frères ou sœurs aînés.
Ils
leur témoigneront d’une affection égale, aussi différents que soient
leurs caractères, leurs goûts et leurs niveaux d’instruction et
réussiront leur travail à leur égard pour les unir tous en une grande
famille socialiste. Ils s’occuperont cordialement d’eux, penseront plus à
leur ménage qu’à leur propre et veilleront sous leur responsabilité sur
leur vie matérielle. Ils seront toujours polis, familiers avec eux,
partageant joies et afflictions avec eux et vivant avec optimisme, en
bonne entente en leur compagnie, méritant ainsi d’être appelés
affectueusement par eux « notre chef de sous-équipe ».
Notre
Parti place une grande confiance et une immense attente en les chefs de
sous-équipe du secteur agricole. Ils prendront tous conscience de leurs
devoirs pour s’en acquitter de leur mieux, allumant ainsi le feu de
l’innovation dans la production agricole en pionniers et porte-drapeaux
du milieu rural.
L’Etat doit renforcer son assistance aux campagnes.
Venir
en aide aux campagnes est l’un des principes fondamentaux proposés par
les Thèses rurales pour l’édification du socialisme en milieu rural.
Sans l’aide étatique aux campagnes, il est inconcevable de perfectionner
scientifiquement et moderniser l’agriculture et d’accroître sans cesse
sa production.
L’Etat
doit augmenter son investissement dans l’agriculture et améliorer son
approvisionnement matériel. L’important à cet égard est de fournir en
temps opportun les engrais chimiques nécessaires à la production
agricole. Qui dit engrais dit riz. Il faut alimenter en électricité et
charbon le complexe chimique de la Jeunesse de Namhung et le complexe
d’engrais de Hungnam, arsenaux du front agricole socialiste, pour leur
permettre de normaliser leur production d’engrais à un niveau élevé. On
produira non seulement des engrais azotés, mais aussi des engrais
phosphatés, potassiques et au silicium ainsi que divers oligoéléments.
On approvisionnera les campagnes tant en machines agricoles modernes en
grand nombre, à commencer par les tracteurs qu’en intrants agricoles
tels qu’électricité, carburant, plastique, produits phytosanitaires en
quantité suffisante et en fonction des opérations de culture.
Une
aide en main-d’œuvre aux campagnes s’impose également. La mécanisation
de l’agriculture n’ayant pas encore atteint le niveau requis, tout le
pays doit se mobiliser pour y collaborer à bras. Cette assistance sera
rationalisée en fonction de la situation de chaque région et de chaque
ferme coopérative, et les volontaires doivent soigner les travaux
agricoles dans l’idée de répondre, avec les paysans, de l’issue de
l’agriculture. Parallèlement au renforcement de l’assistance aux
campagnes, il faut prendre garde d’affecter la main-d’œuvre et le
matériel agricole des fermes coopératives à des fins autres que les
travaux agricoles.
Le Cabinet des ministres et les organismes de direction de l’agriculture doivent être redynamisés dans leur rôle.
Il dépend grandement de leur rôle que toutes les forces convergent pour faire aborder un tournant à la production agricole.
Le
Cabinet doit, conformément à l’intention du Parti qui fait grand cas de
l’agriculture dans l’édification d’une puissance prospère, concevoir
avec minutie les opérations économiques, soigner l’organisation et la
direction de l’économie selon le principe de concentrer les forces sur
l’agriculture, et régler en temps opportun les problèmes posés par la
production agricole. On se rendra sur les lieux de travail déceler les
problèmes pendants et arrêter les mesures actives pour assurer les
fournitures nécessaires au domaine de l’agriculture, au lieu de se
contenter de distribuer le plan, puis de tarabuster, confiné dans le
bureau, en vue d’en obtenir l’exécution, sous prétexte des difficultés
économiques du pays.
Les
organismes de direction de l’agriculture, de leur côté, procéderont
avec soin à la direction des travaux agricoles, en responsables de ce
domaine. Le subjectivisme, l’esprit bureaucratique et le formalisme qui
persistent dans la direction des travaux agricoles doivent être éliminés
une fois pour toutes. Ils s’attacheront principalement à assurer la
direction technique pour généraliser les techniques et méthodes
agricoles avancées, exigeront des fermes coopératives qu’elles
effectuent tous les travaux en appliquant des procédés scientifiques et
techniques et les aideront substantiellement.
Il faut renforcer la direction du Parti dans le domaine de l’agriculture.
Les
organisations du Parti feront tendre leurs activités à sauvegarder et
honorer les glorieux hauts faits accomplis par les grands Président Kim Il Sung et Général Kim Jong Il dans le développement de l’agriculture du pays et à appliquer la politique agricole du Parti.
Elles
mèneront efficacement le travail politique en vue de mettre en jeu la
force morale des cadres et travailleurs du domaine de l’agriculture.
La
canalisation de leur force morale est la clé de l’augmentation de la
production agricole. Les organisations du Parti les amèneront à priser
le patriotisme Kim Jong Il, à
l’appliquer dans la pratique et à s’inspirer de l’héroïsme des aînés
paysans qui ont assuré la production de céréales dans les flammes de
l’âpre guerre. Elles transformeront les champs en théâtre de leur
travail politique, mèneront une vive motivation à la production pour
stimuler l’enthousiasme et l’élan des paysans et feront embraser les
plaines des fermes coopératives par l’ardeur à l’accroissement de la
production céréalière.
On
créera des unités modèles dans les campagnes et lancera un intense
mouvement d’émulation pour que les autres tâchent de les rattraper,
voire de les dépasser. Créer une unité modèle et généraliser son exemple
dans les autres unités est la méthode de travail traditionnelle de
notre Parti. Dans cette création, les organisations du Parti
encourageront une unité déterminée à s’ériger par ses propres moyens en
modèle, sans l’y aider matériellement, et veilleront à ce que les autres
unités rivalisent d’enthousiasme pour la rattraper, puis la dépasser.
De même, au sein d’une ferme coopérative, on créera une équipe et une
sous-équipe modèle pour que toutes les autres engagent une vive
émulation afin de la rattraper chacune.
Pour
appliquer à la lettre la politique agricole du Parti et régler le
problème alimentaire, le comité d’arrondissement du Parti a une position
de choix à tenir et un rôle important à remplir. Son plus important
devoir est de veiller à la réussite des travaux agricoles dans sa
circonscription. Le comité d’arrondissement du Parti encouragera
activement le personnel des organismes de l’administration et de
l’économie, notamment le comité d’arrondissement pour la direction des
fermes coopératives, à effectuer efficacement, conscient de ses
responsabilités, l’organisation et la direction en vue de l’innovation
dans l’agriculture et corrigera en temps opportun les déviations
révélées dans son travail. Il soignera sa direction pour que toutes les
organisations rurales du Parti concentrent leurs forces pour les travaux
agricoles et s’acquittent sans faute de la tâche de production agricole
assignée aux unités d’activité correspondantes.
Les
rangs des chefs de sous-équipe doivent être bien constitués. Les
organisations du Parti veilleront soigneusement à intégrer dans ces
rangs des éléments fidèles au Parti, animés d’un esprit patriotique
élevé, dotés de connaissances techniques et compétents et à les aider et
les conduire à répondre à l’attente du Parti et du peuple par
l’accroissement de la production céréalière.
Je
suis fermement convaincu que tous les cadres et travailleurs du domaine
de l’agriculture opéreront, confiants dans la victoire, un nouveau
changement dans la production agricole sous la bannière des Thèses
rurales socialistes.